lundi 23 juillet 2012

Tablettes et tables de bonsaï


Chez Labo Voluptas Ebenisterie nous réalisons des meubles pour passionnés. Cette gamme de meubles est ainsi destinée aux passionnés de bonsaï.

La photo supra est une petite table qui permet d'exposer par exemple une azalée. La fonction principale que nous souhaitions était de mettre en valeur un arbre en toute discrétion. Le piétement fin, en sabre ou dent de sabre, est d'inspiration japonaise et les essences choisies sont l'ébène de macassar et le wengé. Le plateau est surélevé et le tout accroit ainsi l'impression de légèreté de l'ensemble.

Un meuble s'adapte à son arbre et nous avons par conséquent décliné cette table pour de plus petits éléments.







Tête de lit et tables de chevet


Notre client avait dessiné une tête de lit et ses chevets assortis et cherchait un ébéniste dans son quartier (Paris 3eme) pour les réaliser.


La première étape fut de choisir les essences de placages assorties à son intérieur. Parmi les bois proposés notre client a choisi du chêne aurea débité sur dosse. L'avantage de cette méthode de débit du bois est qu'elle fait apparaitre des flammes ou encore des motifs en cathédrale comme sur la photo ci-dessus.


La tête de lit mesure 1m60 de large et 90cm de haut. Comme souhaité nous avons inséré une bande noire de chaque côté afin de créer un rappel avec les chevets. Ces bandes sont en anieré teinté. En ébénisterie la couleur noire unie ne peut en général se trouver que dans l’ébène, bois cher et rare. Par conséquent et depuis longtemps, il est d'usage de teinter un bois commun, comme le poirier.


Ci-dessus une photo des tables de chevet.


mercredi 11 juillet 2012

Un meuble télé laqué



Notre client avait dessiné un meuble télé particulier et nous a contacté pour le réaliser sur Paris. Le corps devait être en érable moucheté et les caissons latéraux laqués en rouge-noir (schwarzrot). Si la forme en est simple, nous avons dû faire face à quelques défis d'ébénisterie pour respecter le dessin.

L'une des difficultés fut de réaliser les caissons sans chant apparent pour que la laque puisse être appliquée uniformément. Nous avons donc fabriqué les caissons entièrement en coupe d'onglet (découpés à 45°). Ci-dessous un détail d'un des assemblages.


Il fallait également répartir les bandes du frisage en érable moucheté harmonieusement sur les ventaux et le plateau supérieur.

De plus notre client désirait un système d'ouverture sans poignées : push2open, ainsi que des espaces pour le passage des câbles. Sur la photo ci-contre on distingue les petits aimants poussoirs et les vides que nous avons ménagés.



Et voici le résultat une fois le meuble verni et monté.



mardi 10 juillet 2012

Une cuisine sur mesure

La plupart des cuisines sont aujourd'hui assemblées à partir d'éléments standardisés. Les grandes surfaces d'ameublement d'une part proposent un large choix basé sur des dimensions normées. Les "cuisinistes" d'autre part offrent une gamme importante dans les designs. Dans les deux cas cependant les éléments sont produits en série et s'adaptent relativement peu à des configurations particulières.

En faisant appel à un ébéniste sur Paris notre client souhaitait réaliser un projet hors normes. Pourquoi faire appel à un artisan du bois ?

Dans ce projet, tout était sur mesure et en démesure : la taille des caissons dans leur largeur, hauteur et profondeur, le bois sélectionné (le noyer US en fil), la pose au plus près du mur, les crémaillères pour les étagères. La cuisine donnait également sur un escalier de service et notre client avait imaginé un système d'ouverture particulier pour masquer cette entrée sans en condamner l'accès.

Dernier détail, mais non des moindres, le mur présentait un décroché et les deux caissons de droite devaient donc une faible profondeur afin d'offrir une continuité de façade.

Voici quelques photos du projet en cours.








dimanche 1 juillet 2012

Equipement d'un atelier


Un ébéniste fabrique des meubles pour des clients, très rarement pour lui-même (le syndrome du cordonnier), mais qu'en est-il de son atelier ?

Le problème, comme dans nombre de secteurs, est le temps disponible. A peine un projet achevé il faut immédiatement enchainer sur le suivant. Or, il peut arriver que nous ayons un jour ou deux de battement : un retard d'un fournisseur, un projet terminé en avance...

Voici donc une table pour perceuse à colonne, façon ébénisterie. C'était l'occasion de se lancer quelques petits défis. Elle devait être dessinée et fabriquée en deux jours avec les matériaux disponibles. Nous avions une chute d'un panneau latté de noyer et une planche de hêtre inutilisée. Nous voulions un tiroir pour entreposer nos instruments de mesure et de traçage à portée d'établi.





 En deux jours il aurait été difficile de réaliser des queues d'aronde alors nous avons mis au point un petit système pour réaliser l'assemblage du tiroir à queues droites très rapidement et avec un résultat intéressant. Nous vous expliquerons tout cela dans un prochain billet.

Désormais notre perceuse à colonne dispose d'un écrin digne de son rang !